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Beaucoup des billets qui paraîtront sur ce blog seront consacrés au poète Saint-Pol-Roux, à son oeuvre, à ses contemporains et à leur actualité vivante. Leur seul objet - donc - la poésie.
mardi 27 octobre 2015
LE BULLETIN DES AMIS DE SAINT-POL-ROUX N° 5-6 VIENT DE PARAÎTRE
samedi 17 septembre 2011
Les trois premiers BASPR sont épuisés...
Puisque les trois premiers
sont désormais épuisés ;puisqu'il ne sera procédé à aucun retirage ;
réclamez-les, au format pdf, à votre serviteur
qui vous les enverra gratuitement
par retour de mail.
dimanche 18 avril 2010
Un nouvel addendum au BASPR4 : Une lettre de Jules Renard à Paul Fort

44, RUE DU ROCHER-PARIS VIIIe
27 janvier 1909
Mon cher ami Paul Fort,
Je ne dîne jamais en ville, sauf à l'Académie Goncourt, (il faut bien. !) Si je te promettais d'assister au dîner de Saint-Pol-Roux, ce serait avec l'arrière-pensée de t'adresser un télégramme d'excuses.
Je ne crois pas que le nom soit agréable à Saint-Pol-Roux, sans la présence. Il va de soi que si tu tiens tout de même au nom, je te le confie avec plaisir, persuadé que tu me le rendras intact dès que j'en aurai besoin.
A toi et aux tiens,
Jules Renard
J'ai aperçu Me Paul Fort dernièrement. Elle m'a paru bien jeune !! la poésie vous conserve. La prose nous vieillit.
14 décembre [1893].
Saint-Pol-Roux me dit :
- Si, Renard ! Vous êtes magnifique. Nous sommes tous magnifiques. Jules Renard et Saint-Pol-Roux, au fond, c'est la même chose. Vous faites en comique ce que je fais au tragique. Il y a dix ans, j'ai écrit les Pompiers du village, que vous pourriez signer aujourd'hui, les mêmes curiosités de phrases, la lutte du concret et de l'abstrait. Nous partons d'un point commun pour nous diriger dans deux sens absolument opposés. N'est-ce pas votre avis ? N'avez-vous pas vous-même remarqué ça ?
in Journal de Jules Renard, Bibliothèque de la Pléiade, nrf Gallimard, Paris,
1960, p. 191
Il change de conversation en me montrant un manuscrit de Saint-Pol-Roux, une pièce injouable, mais qui l'amuse. Roux lui a écrit deux lettres "magnifiques". Lemaître lit quelques belles images, dont aucune ne porterait. On n'entendrait même pas les mots.
- Quelqu'un viendra, dis-je, qui lira Roux et adaptera tout cela au goût français.
Lemaître dit d'ailleurs que tout se trouve déjà dans Hugo. Il ignore Claudel. (p. 401)
Saint-Pol-Roux lui adresse un manuscrit, la Dame à la faulx, où la plus douce folie est parsemée de talent.
lundi 21 décembre 2009
Un nouvel addendum au "Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux" n°4
La Toison d'Or
Les vivants et les morts
Samedi 6 Février, un banquet réunissait à la taverne Grüber les amis et admirateurs du grand poète Saint-Pol-Roux, surnommé "le Magnifique", à cause peut-être de sa prestance de mousquetaire, à cause surtout de ses théories littéraires. M. Léon Dierx présidait, assisté de M. Catulle Mendès. Et c'était, de la part des deux grands Parnassiens, un geste touchant et peu banal que d'honorer de leur présence et de leur parrainage cette manifestation en l'honneur du Symbolisme. Toute l'élite de la nouvelle génération était là, trépidante... A l'heure des toasts, curieux spectacle ! La salle prend un aspect de réunion publique. Des bohèmes ivres poussent des cris d'animaux et se livrent à des démonstrations d'un "symbolisme" effréné. MM. Léon Dierx, Gustave Kahn, Catulle Mendès, Max Anhély (sic), le bon poète Paul Fort, Jean Royère, directeur de "LA PHALANGE", prennent successivement la parole au milieu d'un tumulte varié. M. Saint-Pol-Roux parle enfin, remercie, disserte fort élégamment et déclare, entre autres choses, que la Poésie date du Symbolisme, est née avec lui, ce qui peut paraître sensiblement exagéré.Finalement, on nous fait signer une adresse à M. Claretie, l'invitant à représenter "La Dame à la Faulx" de Saint-Pol-Roux sur la scène du Théâtre Français. Nous avons tous signé, mais M. Claretie, je le crains, n'a pas encore contresigné.Or, voici qu'au lendemain de cette mémorable soirée où M. Catulle Mendès donnait, par sa seule présence, un bel exemple de tolérance artistique à ses jeunes confrères, nous venons d'apprendre la mort tragique du grand poète.Catulle Mendès fut pendant un demi-siècle l'une des plus hautes illustrations des lettres françaises. Depuis l'époque de ses débuts vers 1860, il a produit avec une incroyable fécondité et une supérieure maîtrise plus de cent ouvrages de tous genres littéraires, et l'on pouvait attendre encore de l'infatigable écrivain des oeuvres belles et nombreuses, puisque Réjane devait jouer de lui un drame napoléonien "L'Impératrice", l'Opéra monter le "Bacchus" qu'il avait écrit pour M. Massenet et que, la veille de sa mort, il travaillait encore à son ballet "La Fête chez Thérèse" dont M. Reynaldo Hahn composait la musique.On a reproché à Catulle Mendès de n'être point un créateur. Il demeure cependant l'un des grands initiateurs du Parnasse. Or, le Parnasse qui nous semble bien vieux aujourd'hui, et qui l'est en effet, était, ne l'oublions pas, une audace en 1860, de même que le Symbolisme fut une audace en 1885. Et la gloire des Parnassiens n'a pas été étouffée par les colères des "Symbolos", comme disait Verlaine dont ils ont tenté depuis d'exploiter le cadavre.L'an passé, Coppée ! récemment Sardou et Mérat ! aujorud'hui, Mendès ! et parmi les comédiens, les deux Coquelin ! C'est toute une génération qui s'éteint en peu de temps.Que sera la nouvelle, celle qui se rue bruyamment au pouvoir ? Que sera la Poésie du XXe siècle ? Les célébrités de demain vaudront-elles les gloires d'hier ? Espérons-le, croyons-le, veuillons-le avec Saint-Pol-Roux. Mais, ce soir, oublions nos luttes sans merci pour rendre un impartial et juste hommage à nos grands devanciers du Parnasse, François Coppée et Catulle Mendès.
Tous deux sont morts ! Seigneur, votre droite est terrible !...
CAMILLE LEMERCIER D'ERM
Et Lemercier d'Erm (1888-1978), dont on appréciera le beau maintien, pouvait à juste titre regretter les querelles d'écoles puisque Les Argonautes fut une revue véritablement hospitalière qui accueillit toutes les générations. Elle compta ou annonça parmi les collaborateurs de ses dix livraisons : Catulle Mendès, Léon Dierx, Charles Le Goffic, Emile Blémont, Jean Richepin, Remy de Gourmont, Verhaeren, Gustave Kahn, Jean Moréas, Tristan Klingsor, Léon Riotor, Albert Saint-Paul, Victor-Emile Michelet, Fernand Gregh, Ricciotto Canudo, Valentine de Saint-Point, Guillaume Apollinaire, Marinetti, etc. Ce qui n'est pas rien. La revue vécut peu. Camille Lemercier d'Erm devait réorienter sa quête vers une toison d'or plus politique ; celui qui avait sous-intitulé ses Argonautes, "Revue Anthologique de Poésie française" fonda le Parti nationaliste breton et devint le héraut de la cause séparatiste.
Nota : On trouvera le détail des sommaires des dix premiers numéros de la revue sur le site des Amateurs de Remy de Gourmont.
vendredi 28 août 2009
M. Jules Claretie, l'administrateur du Français, ne manque pas d'humour...

"Une démarche...
Au nom de la Comédie-Française et par une élégance personnelle d'artiste qui ne surprendra aucun de ceux qui le connaissent. M. Jules Claretie vient de faire "quelque chose de tout à fait joli", pour employer l'expression de Cyrano. Un groupe de littérateurs et d'artistes a demandé la croix de la Légion d'honneur pour le poète Saint-Pol-Roux, l'auteur de la Dame à la faulx, dont le comité de lecture reconnaissait le génie, en regrettant les obstacles matériels qui ne lui permettaient pas de retenir son oeuvre.
L'excellent "avocat" qui plaida si vivement la cause du chef-d'oeuvre idéoréaliste devant le comité de lecture dut défendre avec autant d'efficacité cette nouvelle cause puisqu'on épingla bel et bien une croix sur le revers du veston magnifique... en juillet 1932.Parmi ces littérateurs, on peut citer MM. Maurice Donnay, Marcel Prévost, Jules Lemaître, Paul Margueritte, J.-H. Rosny, Henry Bataille, Emile Verhaeren, comtesse Mathieu de Noailles, Henri de Régnier, Laurent Tailhade. A leur suite, tous les jeunes littérateurs groupés par M. Figuière, les plus hardis, de Paul Fort à Alexandre Mercereau... Or, M. Jules Claretie, qui fut l'avocat du poète Saint-Pol-Roux devant le comité de lecture, a fait une démarche personnelle auprès du bienveillant ministre de l'instruction publique, a exposé ce labeur de quinze années dans la modestie et le silence, si éloquemment, que tous les artistes espèrent fêter prochainement la croix de l'auteur de la Dame à la faulx."
mardi 4 août 2009
Le BULLETIN des AMIS de SAINT-POL-ROUX sur la toile

jeudi 23 juillet 2009
BULLETIN des AMIS de SAINT-POL-ROUX, N°4 : parution imminente
La Dame à la faulxoul'impossible représentation
suivi de
- Saint-Pol-Roux & le théâtre idéaliste -
&
du coin des conteurs, par Eric Vauthier
La présente livraison se concentre sur une période de dix ans, comprise entre 1909 et 1918, période au cours de laquelle la tragédie faillit, à plusieurs reprises, être jouée, et au cours de laquelle, à défaut de La Dame à la Faulx elle-même, on joua d’autres pièces du poète, pour la première et unique fois de son vivant.
Tout commença, officiellement, par un banquet comme l’époque les aimait. Un banquet en l’honneur de Saint-Pol-Roux, retiré en Bretagne depuis 1898. En réalité, ce dernier, loin d’en être le bénéficiaire passif, n’y était pas étranger. De passage à Paris en janvier 1909, il s’était laissé convaincre – sans trop de difficultés – par les amis de la Closerie des Lilas de re-présenter son drame à la Comédie-Française. Et le 7, il écrivait à Victor Segalen :Sur d’innombrables conseils enthousiastes j’ai décidé la présentation de la Dame à la Faulx à la Comédie-Française. Ça va donc chauffer bientôt !Une autre lettre, adressée onze jours plus tard à Paul Fort, permet de supposer que Saint-Pol-Roux œuvra lui-même, dans l’ombre, à l’organisation de la manifestation, ou qu’il en régla pour le moins quelques détails :Carissime, par lettre j’ai soumis un projet de formule à l’ami Vallette. Ne sais s’il lui conviendra. Prière de le voir à ce sujet. En tout cas me suis permis de lui donner pour ce Banquet la date du samedi, 6 février, qui me semble très propice.Dans la confidence, trois complices de choix : Paul Fort, directeur de Vers et Prose, Alfred Vallette, directeur du Mercure de France, Jean Royère, directeur de La Phalange, qui étaient à même de mobiliser les troupes littéraires et artistiques. On les retrouve d’ailleurs en très-bonne compagnie dans le comité organisateur du banquet, dont le détail figure sur le carton d’invitation. La périphrase qui y désigne Saint-Pol-Roux, « l’auteur de La Dame à la Faulx » n’est probablement pas anodine et laisse entendre que la conviviale réunion fut provoquée pour servir la cause non pas du poète en prose des Reposoirs de la Procession mais bien celle du dramaturge.
Quoi qu’il en fût de sa spontanéité, le banquet fut un réel succès, accomplissant ce tour de force d’asseoir dans une même salle et une cordiale entente – les commentateurs eurent raison de le signaler – quatre générations d’artistes et d’écrivains : parnassiens, avec Léon Dierx qui présidait et Catulle Mendès, symbolistes du premier convoi, symbolistes du deuxième convoi et naturistes, les jeunes, néo-symbolistes, abbés de Créteil, unanimistes, fantaisistes, indépendants, etc. Près de cent-cinquante convives y assistèrent. Ils furent plus nombreux encore à signer la Requête, que Jean Royère présenta à la fin du repas, pour que La Dame à la Faulx fût représentée à la Comédie-Française, car elle circula...
Nota : Il reste une petite dizaine d'exemplaires des n°2 & 3, un peu moins du n°1.
dimanche 14 juin 2009
Deux recensions du "Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux" dans les derniers numéros d'HISTOIRES LITTERAIRES
Personne n'ignore ou ne devrait ignorer que la revue trimestrielle Histoires littéraires, consacrée entièrement, comme l'indique son sous-titre, "à la littérature française des XIXe et XXe siècles", est la plus essentielle des revues. J'aime que ses fondateurs, rien moins que Jean-Jacques Lefrère & Michel Pierssens, en aient pluralisé le titre, car il est aussi absurde de parler d'une Histoire littéraire que de croire en une Vérité. En ce domaine-là, comme en ce domaine-ci, qui ont partie liée, l's est de mise. L'historiographie, toute éprise d'objectivité a priori, n'est jamais qu'une raconteuse d'histoires, et à ce titre, une nécessaire simplificatrice sacrifiant à l'efficacité narrative. Ne s'agit-il pas, en fin de conte, d'enseigner quelques repères essentiels à notre lycéenne jeunesse ? Bref, les mouvements, les auteurs, les oeuvres qui comptent. Au détriment souvent de ceux qui ont compté et de la complexité même du champ littéraire, des champs littéraires. Ainsi souvent, parce qu'elle est narration, l'histoire de la littérature est-elle une succession commode d'étiquettes : romantisme, réalisme/naturalisme, parnasse, symbolisme, dada, surréalisme, etc., l'avènement de l'une sonnant la mort de l'autre. Si seulement c'était si simple. Eh bien, nous y verrions plus clair, mais avec quel ennui ! Il y a longtemps déjà, je donnais un billet sur le sort historiographique fait à Saint-Pol-Roux par quelques manuels célèbres. Que le lecteur s'y reporte s'il désire un exemple plus précis de cette complexité historiographique.
Puis, dans le suivant, qui contient un fort dossier consacré au Surréalisme, avec notamment la reproduction des lettres inédites d'André Breton au beau poète Jean-Pierre Lassalle, celui du n°2 :"Saint-Pol-Roux. Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, n° 1, 2008, Les Reposoirs de la Procession (1893). Dossier de réception, (Mikaël Lugan, 33 rue Montpensier, 64000 Pau ; 18 p., 6 €). Mikaël Lugan a réuni les textes critiques ayant salué la parution du tome premier des Reposoirs de la Procession en 1893, tome qui devait être déconstruit et redistribué dans les trois volumes définitifs de l’ouvrage entre 1901 et 1907. De Lucien Muhlfeld à Gourmont, d’un rapide bulletin bibliographique dans Le Figaro à l’exposé laudatif du Mercure de France, tous saluent l’inventivité des images du « Magnifique ». Comme le note Mikaël Lugan, ses critiques n’arrivent cependant pas à sortir d’une vision rhétorique de l’image, ce qui leur rend les métaphores créatrices de Saint-Pol-Roux à jamais obscures : ces « rébus » que croient lire Marc Legrand dans L’Ermitage, d’un art « qui rappelle la virtuosité un peu sèche d’un japonais du dernier siècle », sont le signe d’une distance infranchissable entre l’auteur et son critique. On attend le dossier de réception de La Dame à la Faulx et l’essai de reconstitution de la bibliothèque de Saint-Pol-Roux que promet Mikaël Lugan dans les prochaines livraisons."
"Saint-Pol-Roux. Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux n° 2, 2008, La Dame à la faulx (33 rue Montpensier, 64000 Pau ; 66 p., 9 €). Après celui des Reposoirs de la procession, voici le dossier de réception de La Dame à la faulx, beaucoup plus volumineux. Depuis le premier écho dû à Jules Huret dans Le Figaro jusqu’aux souvenirs d’Édouard De Max rapportés en 1917, nombre de bons esprits de l’époque ont défendu cet « énorme et éblouissant rêve d’épopée tragique » – selon les mots de Catulle Mendès – sans parvenir à l’imposer sur scène ou même en librairie. Mikaël Lugan annote avec sobriété ces comptes rendus, mais il avoue savoir « peu de choses » sur Jean Héritier, auteur, en 1912, d’un article sur La Dame à la faulx dans Les Rubriques nouvelles. Le travail entrepris par ce Bulletin est précieux et l’on en félicite le responsable."
mercredi 22 avril 2009
Une recension du "Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux" dans les Cahiers Octave Mirbeau (n°16)
- Pierre MICHEL : "Octave Mirbeau et les personnages reparaissants"
- Yannick LEMARIÉ : "L’Abbé Jules : de la révolte des fils aux zigzags de la filiation"
- Fabienne MASSIANI-LEBAHAR : "Les états mystiques dans l’œuvre d’Octave Mirbeau"
- Robert ZIEGLER : "Le chien, le perroquet et l’homme, dans Le Journal d’une femme de chambre"
- Claude HERZFELD : "Mirbeau et Fromentin chez les “peintres du Nord”"
- Christian LIMOUSIN : "En visitant les expos avec Mirbeau"
- Arnaud VAREILLE : "Le “mentir-vrai” de la chronique mirbellienne"
- Samuel LAIR : "Quelques observations sur les rapports entre Octave Mirbeau et Gustave Geffroy, à travers leur correspondance"
- Sonia ANTON : "Style, poétique et genèse : propositions de lecture de la Correspondance générale d’Octave Mirbeau"
- Antigone SAMIOU : "La Réception de Mirbeau en Grèce"
- Jean-Claude DELAUNEY : "Mirbeau bibliophile, ou des clés pour la bibliothèque d’Octave"
- Jean-Claude DELAUNEY : "Tableau synoptique des livres constituant la bibliothèque d'Octave Mirbeau"
- Tristan JORDAN : "La Comédie-Française a-t-elle accueilli Alice Regnault ?"
- Steve MURPHY : "Octave Mirbeau et un vers inédit de Rimbaud"
- Pierre MICHEL : "Deux contes inconnus de Mirbeau traduits du tchèque" - Octave Mirbeau : "Le Petit nid d'amour" - Octave Mirbeau : "Pour l’éternité..."
- Pierre MICHEL : "Un texte inconnu de Mirbeau en espagnol" - Octave Mirbeau : "Deux hommes honorables"
- Pierre MICHEL : "Les romans de Mirbeau vus par l’Opus Dei"
- Pierre MICHEL et Christian LIMOUSIN : "Octave Mirbeau et Paul Signac – Une lettre inédite de Signac à Mirbeau"
- Pierre MICHEL : "Mirbeau et le paiement de l’amende de Zola pour J’accuse" - Octave Mirbeau : lettre inédite à Ernest Vaughan
- Pierre MICHEL : "Octave Mirbeau et le néo-malthusianisme" - Octave Mirbeau : "Consultation" - Octave Mirbeau : "Brouardel et Boisleux" - Octave Mirbeau : "Dépopulation"
- Pierre MICHEL : "Mirbeau vu par Aleister Crowley" - Aleister Crowley : "Octave Mirbeau"
- Mathieu SCHNEIDER : "Contre la Russie, pour l’Allemagne – Un article inédit d'Octave Mirbeau paru dans la presse autrichienne" - Octave Mirbeau : "De l’alliance franco-russe"
TROISIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE
1. Œuvres d’Octave Mirbeau :
- Correspondance générale, tome III (1895-1902), par Samuel Lair.
- Correspondance Octave Mirbeau – Jules Huret, par Samuel Lair.
- Samuel Lair, Octave Mirbeau l’iconoclaste, par Claude Herzfeld
- Claude Herzfeld, Octave Mirbeau – Aspects de la vie et de l’œuvre, par Pierre Michel
- Claude Herzfeld, Octave Mirbeau – “Le Calvaire” – Étude du roman, par Pierre Michel
- Éléonore Reverzy et Guy Ducrey (éd.), Voyage à travers l’Europe, autour de “La 628-E8” d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- Wieslaw Malinowski (éd.), La Pologne et les Polonais dans la littérature française (XIVe – XIXe siècles), par Pierre Michel
- Saulo Neiva (dir.), Déclin et confins de l’épopée au XIXe siècle : sur le "vieillir" d’une forme poétique, par Arnaud Vareille
- Claude Herzfeld, Flaubert – Les problèmes de la jeunesse selon “L’Éducation sentimentale”, les écrits de jeunesse et les romans de formation, et Flaubert – “L’Éducation sentimentale” – Minutie et intensité, par Bernard Garreau
- Auguste Villiers de l’Isle-Adam, Tableau de Paris sous la Commune, par Laurent Zaïche
- Éléonore Reverzy commente “Nana”, d’Émile Zola, par Pierre Michel
- Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié
- Huysmans et les romans de la conversion, par Samuel Lair
- Guy de Maupassant, Chroniques, par Pierre Michel
- Guy Ducrey (éd.), Victorien Sardou, par Philippe Baron
- Hélène Laplace-Claverie et alii (éd.), Le Théâtre français du XIXe siècle, par Philippe Baron
- Andrea Mariani (éd.), Riscritture dell’Eden – Il giardino nell’immaginazione letteraria : da Oriente a Occidente, par Pierre Michel
- Carmela Covato(éd.), Metamorfosi dell’identità. Per una storia delle pedagogie narrate, par Fernando Cipriani
- Bertrand Marquer, Les Romans de la Salpêtrière – Réception d’une scénographie clinique : Jean-Martin Charcot dans l’imaginaire fin-de-siècle, par Céline Grenaud
- Alain (Georges) Leduc, Résolument moderne – Gauguin céramiste, par Pierre Michel
- Véronique Nora-Milin et alii, Eugène Carrière (1849-1906) – Catalogue raisonné de l'œuvre peint, par Sylvie Le Gratiet
- Edmond et Jules de Goncourt, L'Art du XVIIIe siècle, par Christian Limousin
- Jean Lorrain, Chroniques d'art, par Christian Limousin
- Dominique Bona, Camille et Paul, La Passion Claudel, par Michel Brethenoux
- Caroline Granier, Les Briseurs de formules – Les écrivains anarchistes à la fin du XIXe siècle, par Caroline Granier
- Michel Ragon, Dictionnaire de l’Anarchie, par Clémence Arnoult
- Philippe Oriol, Histoire de l’affaire Dreyfus, tome I, par Pierre Michel
- Marguerite Audoux, Douce Lumière, par Bernard Garreau
- David Van Reybrouck, Le Fléau, par Maxime Benoît-Jeannin
- Jelena Novakovic et alii (éd.), Le Surréalisme en son temps et aujourd’hui, par Milica Vinaver-Kovic
- Alain (Georges) Leduc, Roger Vailland (1907-1965). Un homme encombrant, par Élisabeth Legros
- Carmen Boustani et alii (éd.), La Mutation du masculin et du patriarcat aujourd’hui, par Carmen Boustani
- Claude Herzfeld, Jean Rouaud et “Le Trésor des humbles”, par Samuel Lair
- Marc Bressant, La Dernière conférence, par Alain Gendrault
Mirbeau au théâtre – Mirbeau sur Internet – Le Jardin des supplices, opéra virtuel – Lettres inédites de Mirbeau à Hervieu – Staline et Mirbeau – René Ghil, Mirbeau et Saint-Pol-Roux – Mirbeau, les médecins et Arsène Lupin – Business is business au cinéma en 1915 – Rues Octave Mirbeau – Ramuz, Rey-Millet... et Mirbeau – Les Éditions du Boucher – Marcel Schwob – Jules Renard – Saint-Pol-Roux – Carrière et Besnard – Le Grognard, Amer et L’Œil bleu – Sophia
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- adhère à la Société Octave Mirbeau pour l’année 2009 (31 € ; 15,5 € étudiants ; 38 € correspondants étrangers)
- commande les volumes suivants :
- Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome I (1862-1888), L’Âge d’Homme, 2002, 929 pages, 35 € pour nos adhérents.- Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome II (1889-1894), L’Âge d’Homme, 2005, 969 pages, 35 € pour nos adhérents.- Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome III (1895-1902), L’Âge d’Homme, 2009, environ 1 000 pages, 45 € pour nos adhérents.- Octave Mirbeau, Combats littéraires, L’Âge d’Homme, 2006, 704 pages, 35 € pour nos adhérents.- Octave Mirbeau, Amours cocasses et Noces parisiennes, Nizet, 1995, 12 €.- Pierre Michel, Octave Mirbeau, Les Acharnistes, 2008, 3,50 €.- Pierre Michel, Lucidité, désespoir et écriture, Société Mirbeau, 2000, 8,50 €.- Kinda Mubaideen (éd.), Un aller simple pour l'Octavie, Société Mirbeau, 2007, 64 pages, 10 €.- Correspondance Octave Mirbeau - Jules Huret, Éditions du Lérot, 30 € ( 22 € pour nos adhérents).
Ci-joint un chèque de ... euros, à l’ordre de la Société Octave Mirbeau
Date ........................... signature
Il y eut, après la mort du poète, créée par Auguste Bergot, une association des "Amis de Saint-Pol-Roux" qui disparut presque aussitôt. Aujourd’hui, les "Amis de Saint-Pol-Roux" ressuscitent ; mais l’appellation ne désigne encore qu’un groupe de chercheurs, d’amateurs et de curieux de l’œuvre magnifique officiant sur internet. Mikaël Lugan, qui est à l’origine de cette virtuelle réunion et qui rédige aussi le blog des Féeries intérieures, dédié au poète, aura éprouvé le besoin d’ajouter à ces deux entreprises une troisième qui fût plus palpable, de forme plus traditionnelle, puisqu’il vient de faire paraître, en l’espace de trois mois, les deux premiers numéros du Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, charmants petits fascicules aux couvertures lilas et vert d’eau, et au tirage très-limité de 75 exemplaires "numérotés & paraphés de la main magnifique du compilateur". Car il s’agit de compilations ; ainsi la première livraison réunit-elle en vingt pages la plupart des articles qui accueillirent le premier recueil du poète : Les Reposoirs de la Procession (1893) ; quand la deuxième, plus dense et éditorialement plus aboutie, collecte ceux qui saluèrent la parution de La Dame à la Faulx (1899). Ils sont intéressants, ces dossiers de réception. Parce qu’ils situent Saint-Pol-Roux, dont on a trop souvent dit qu’il avait été oublié de ses contemporains, dans le Symbolisme et le champ littéraire fin de siècle ; et à lire les articles, pour beaucoup enthousiastes, de Catulle Mendès, Gourmont, Gide, Gregh, Emmanuel Signoret, Lucien Muhlfeld, Eekhoud, Edmond Pilon, de Max, Copeau, Gustave Kahn, etc., force est de constater que l’œuvre de Saint-Pol-Roux ne laissa pas son temps complètement indifférent. Ils sont intéressants aussi pour l’aperçu qu’ils nous donnent du discours critique symboliste et de ses limites, la poésie idéoréaliste, bien qu’issue du mouvement de 1886, annonçant déjà les bouleversements poétiques de la modernité.Chaque livraison est introduite par une utile présentation de Mikaël Lugan. L’abonnement est de 15 € pour les trois premiers numéros.
Jacques Lieutaud.
mardi 17 février 2009
Le Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux n°3 paraît demain !
SOMMAIRE
Frontispice
Présentation, par Mikaël Lugan
"La Rose et les épines du chemin"(textes de : Albert Mockel, Camille Mauclair, Gustave Kahn,André Beaunier, Henri Ghéon, Maurice Barrès,André Fontainas, Alcanter de Brahm, Georges Rency)
"De la colombe au corbeau par le paon"(textes de : Francis Jammes, Francis de Miomandre,Paul Souchon, Jean de Gourmont)
"Les Féeries intérieures"(textes de : Paul Valéry, Constantin Lahovary-Soutzo,Francis de Miomandre, Jean de Gourmont,Grégoire Le Roy, Legrand-Chabrier, Level-Régné)
Recensions retrouvées :E. Verhaeren (?) : Les Reposoirs de la Procession (1893)P. Saint-Marcel : La Dame à la Faulx (1899)
Saint-Pol-Roux & ses commentateurs, par Mikaël Lugan
Nota : Le grand jeu concours des Féeries intérieures n'a pas encore trouvé sa solution. On a jusqu'ici proposé : Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud, Léon Daudet, qui ne sont toutefois pas notre bonhomme. Tentez votre chance...
lundi 19 janvier 2009
Des nouvelles du Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux


La suite à donner ? Eh bien, d'abord un troisième numéro, qui, pour ne pas se voir trop différé, sera, non pas - à regret et avec mes excuses aux abonnés - la reconstitution de la bibliothèque du poète, mais le dossier de réception des Reposoirs de la Procession nouvelle série, composés des trois volumes parus entre 1901 & 1907 au Mercure de France. La cohérence du Bulletin n'y perdra pas puisque les trois premières livraisons constitueront un ensemble homogène autour des chefs-d'oeuvre anthumes du poète. Les comptes rendus des premières pièces idéoréalistes et d'Anciennetés trouveront place, ultérieurement, dans de prochains numéros du Bulletin, nouvelle formule. Car il est amené à changer de formule ce petit Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux. Nous en reparlerons bientôt...
dimanche 4 janvier 2009
BULLETIN des AMIS de SAINT-POL-ROUX n°4 : APPEL à CONTRIBUTIONS
Appel à Contributions
N°4
« Saint-Pol-Roux, la lecture & le(s) livre(s) »
Le troisième numéro du Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, à paraître début février, sera, comme annoncé dans la précédente livraison, un essai de reconstitution de la Bibliothèque du poète, où se côtoyèrent pêle-mêle, et entre autres, des œuvres de :
Aloysius Bertrand, Léon Dierx, Catulle Mendès, Leconte de Lisle, Mallarmé, Jehan Rictus, Céline Arnauld, Léon Bocquet, Armand Godoy, Henry Bernstein, André Antoine, Ernest Raynaud, Jean Royère, Segalen, Remy de Gourmont, Marinetti, Alexandre Mercereau, Charles Vildrac, Pierre Jean Jouve, Paul Féval (junior), Max Jacob, Alfred Jarry, André Breton, Roger Vitrac, Francis Jammes, Paul Fort, Milosz, Supervielle, Stuart Merrill, Vielé-Griffin, Gustave Kahn, Audiberti, Dujardin, Rachilde, Georges Hugnet, Giono, Fontainas, Mauclair, Carlos Larronde, Henri de Régnier, Vallette, etc.
Le N°4, ouvert à contributions, constituera un pendant créatif et critique à cet « essai de reconstitution », sur le thème de Saint-Pol-Roux, la lecture & le(s) livre(s). Les notions de lecture et de livre sont à considérer dans leur richesse sémantique : la lecture étant, certes, une activité (choisie ou nécessaire), mais également le préalable à une production personnelle, posant les questions des influences subies, lorsque le texte produit est œuvre dramatique ou poétique, et celle de l’autorité auctoriale, lorsque le texte produit relève du discours critique (comptes rendus, conférences, lettres, etc.) ; la notion de livre, quant à elle, renvoie aussi bien à l’objet, à sa matérialité, à sa composition, au souci bibliophile qui l’entoure ou dont il procède, qu’au mythe mallarméen du Livre, prospère à l’époque symboliste, et dont la Répoétique sapera les fondements.
De nombreuses pistes sont donc à explorer, qu’on envisage Saint-Pol-Roux comme lecteur s’assimilant ses lectures pour élaborer son œuvre ; ou comme lecteur-critique, dans des revues ou dans sa correspondance ; ou comme destinataire/dédicataire d’ouvrages (que nous révèle alors la dédicace autographe ou imprimée ?) ; ou bien qu’on envisage le rapport matériel de Saint-Pol-Roux au livre, à ses livres, à ceux des autres, au papier choisi, à la relation (étrangement) rare de l’illustration et du texte dans ses propres œuvres, ou qu’on envisage le Livre comme concept. Etc.
Toutes les formes, poétiques, narratives, critiques, graphiques seront considérées. Les contributions écrites ne devront pas excéder les 12.000 signes (espaces compris).
Les propositions (titre provisoire ou définitif et brève présentation) sont à renvoyer avant le 1er février 2009 à harcoland@gmail.com.
Nota : Notre ami, maître-entoileur et cinéphile de TOMBLANDS, - excellent blog que je vous conseille très-vivement de visiter, et pas seulement pour l'intéressant billet que l'auteur y a récemment consacré à Carlos Larronde, mais pour l'esprit baroque qui y préside -, a donné la première réponse à notre petit jeu-concours sur l'Académie Mallarmé (cf. commentaires de ce post). Je lui dirai ceci : l'un des deux poètes proposés fut effectivement nommé académicien aux élections de la fin 1937 ; quant à l'autre, son nom n'est pas étranger à la petite histoire de la jeune Académie Mallarmé.
samedi 27 septembre 2008
LA DAME A LA FAULX (1899) - dossier de réception : Apparition du BULLETIN des AMIS de SAINT-POL-ROUX - n°2
"L’aventure de La Dame à la Faulx commence en mars 1890. Saint-Pol-Roux a vingt-neuf ans, quelques plaquettes derrière lui, des drames dans ses tiroirs. Il collabore régulièrement au Mercure de France, dont il a souscrit des parts en même temps que Remy de Gourmont : dès le deuxième numéro. Il y donne des poèmes en vers et en prose, des articles de critique, mais travaille en secret à une œuvre d’importance, une « symphonie tragique dont [il tait] le titre encore et qui, [espère-t-il], entreprendra bientôt [s]on Combat », celui du Magnificisme dont il peaufine tout aussi secrètement l’exposé. Ils sont rares les amis qui connaissent alors ce projet : Randon, Méry peut-être, quelques-uns du Mercure, Vallette, Rachilde, Gourmont, et très imparfaitement sans doute.De cette première version de 1890, il ne nous reste malheureusement que peu de traces. J’ai tout de même pu retrouver, dans un dossier de notes conservé à Doucet, un brouillon de lettre dans lequel le Magnifique résume son drame, qui comportait alors six actes. La Mort y est le personnage principal ; mais Elle apparaît, après sa transformation, en Splendide Fille ; Magnus se nomme Florimand ; et Divine a pour nom Jolie. L’argument ne diffère pas beaucoup de celui des versions ultérieures. C’est, à peu de choses près, moins complexe, la trame principale du drame publié neuf ans plus tard. Saint-Pol-Roux comptait solliciter, pour jouer les deux grands rôles, Mounet-Sully et Sarah Bernhardt ! Aussi dut-il adresser son manuscrit à la Comédie-Française. On ne le retint pas. Mounet-Sully, Sarah Bernhardt, il fallait bien à La Femme à la Faulx, premier titre de la pièce, les meilleurs tragédiens du temps, seuls capables de créer l’Hernani du Symbolisme… dont la bataille fut remise à plus tard…"
jeudi 18 septembre 2008
Bande Annonce : Un peu de marketing hollywoodien offensif pour une apparition imminente...

Retrouvez très-prochainement
