
En vérité, je n'ai guère été convaincu jusqu'ici par les différents adjectifs qui ont été avancés ou dont se sont servis les commentateurs et critiques. Soit parce que, comme on dit en Espagne, "suenan mal" et, conséquemment, écorchent l'oreille ; soit parce qu'ils produisent de la confusion. Dans la première catégorie, relevons les "saint-pol-rouxiens" ou les "pol-rouxiens" culs-de-jatte ; dans la seconde, le "saint-polien" décapité dont le chef enflammé roule vers Damas.
La dérivation semble difficile pour deux raisons morphologiques : la longueur du nom propre et sa structure composée d'abord, sa dernière syllabe en "roux" enfin, qui, dans nos cerveaux modernes, induit "rouquin". A ma connaissance, il n'existe pas d'autre nom de personne présentant cette configuration ; un nom de ville, néanmoins, s'en approche. C'est "Châteauroux" : trois syllabes et la dernière posant la même difficulté. Or, ses habitants sont les Castelroussins. Voilà qui pourrait conduire au plus naturel et logique des adjectifs dérivés de Saint-Pol-Roux : l'adjectif saint-pol-roussin.
Pourquoi ne suis-je pourtant toujours pas convaincu ? Et vous, chers lecteurs, amateurs ou non de linguistique, qu'en pensez-vous ? Faites vos propositions, vos remarques, en commentaires ou par courriels postés à harcoland@gmail.com. Je ne manquerai pas de les publier. A suivre...
1 commentaire:
Etant donné que l'on peut éliminer le "Saint" (comme sulpicien, à partir de Saint-Sulpice), et que "Roux" est déjà un adjectif, je propose "paulroux" et son féminin, "paulrousse": "la prose paulrousse est magnifique".
Enregistrer un commentaire