Lorsque le silence fut trop long, il convient de l'interrompre qu'avec peu de mots et de livrer aux fidèles d'un blog qui les fit trop attendre un beau document. En voici un, que je viens d'acquérir et qui est à verser dans l'épais et embrouillé dossier de l'élection du Prince des Poètes de 1912. Il y aurait tout un article à écrire sur ce scrutin qui vit succéder Paul Fort à Léon Dierx, mais contentons-nous aujourd'hui de ce télégramme envoyé, le 24 juin 1912, à André du Fresnois qui comptabilisait les voix pour le Gil Blas, par deux jeunes poètes bordelais dont nous eûmes déjà l'occasion de parler ici : Olivier-Hourcade et Carlos Larronde.
"Chers Confrères
Quelle que soit notre admiration pour le génie d'un Paul Claudel, d'un Jammes, d'un Griffin, d'un Saint Pol Roux ou d'un Verhaeren nous votons pour Paul Fort qui "défend et illustre"si aristocratiquementsi noblement la langue française.
Olivier-HourcadeCarlos Larronde"
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