SPiRitus S'entRetient avec
Kensaku Kurakata
[Né en 1975, Kensaku a passé deux ans en France en tant que pensionnaire étranger à l'ENS et boursier du gouvernement français. Il a écrit des articles sur Verlaine, en japonais et français, et prépare actuellement une thèse à Tokyo]
SPiRitus : Vous souvenez-vous de votre première rencontre de lecteur avec la poésie de Saint-Pol-Roux ? Quel était le titre de l’œuvre, du poème, etc. ? Connaissiez-vous déjà, avant cette première lecture, son nom, son histoire, sa légende ? Si oui, comment ?
Kensaku Kurakata : Ma première rencontre, c'était la lecture de sa réponse pour l'Enquête sur l'évolution littéraire (et j'y ai trouvé de la poésie). J'avais appris son nom par la traduction japonaise du Silence de la mer. N. B. : Cette traduction, parue en 1951, reste disponible tout le temps. Donc, du moins, le nom de Saint-Pol-Roux est à la portée de tous les Japonais ! (bien qu'aucun ouvrage du Magnifique n'ait encore été traduit, hors 2 ou 3 poèmes recueillis dans quelques anthologies)
SPiR. : Qu’avez-vous éprouvé au cours de cette lecture ?
Kensaku K. : Sa longue réponse m'a évoqué au début l'adjectif "abscons", qui se trouve un peu partout dans l'Enquête de Huret. Mais elle m'a charmé peu à peu après des relectures. Cette approche avec lenteur provient sans doute de son style, ainsi que de ma pauvre compréhention du français.
SPiR. : A ce jour, qu’avez-vous lu de son œuvre ? Quels sont les titres qui figurent dans votre bibliothèque personnelle ? Dans quelle édition, etc. ?
Kensaku K. : Outre les photocopies de quelques articles, La Rose et les épines du chemin (Poésie / Gallimard) est le seul volume de lui sur mes étagères.
SPiR. : Quelle première œuvre conseilleriez-vous à un jeune homme ou à une jeune fille qui voudrait découvrir Saint-Pol-Roux ?
Kensaku K. : Je suis moi aussi sur le chemin de la découverte.
SPiR. : Faites le "portrait chinois" du Magnifique.
Kensaku K. : Pardon, je suis japonais !
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